Langue : breton.
Prononciation : écouter.
Sens : dix-huit.
Vous pensez que les nombres en français sont compliqués, avec ses formes tordues telles que « quatre-vingt-dix-sept » ? Le breton est encore pire. Triwecʼh est une contraction de tri et cʼhwecʼh, « trois » et « six » (parce que 3×6 = 18).
Le breton utilise, comme le français, des mots du type « quatre-vingts », sauf que ça commence à 40 : daou-ugent (« deux-vingts », 40), tri-ugent (« trois-vingts », 60) et pevar-ugent (« quatre-vingts »). Les dizaines 70–79 et 90–99 sont formées en ajoutant les nombres de 10 à 19 à la vingtaine, comme en français : daouzek ha tri-ugent (« douze et trois-vingts », 72), triwecʼh ha pevar-ugent (« trois-six et quatre-vingts », 98).
Pour cinquante, c’est différent : ça se dit hanter kant, « la moitié de cent ».
Effectivement, c’est un peu compliqué ! J’abandonne l’idée d’apprendre le breton pour me mettre à réviser l’orthographe des chiffres en français. Ce qui va me demander juste un peu de boulot…