Langue : indonésien.
Prononciation : écouter.
Sens : un faux-ami intéressant, puisque ça veut dire eau.
Ce mot est aussi utilisé en malais (c’est quasiment la même chose que l’indonésien)
Langue : indonésien.
Prononciation : écouter.
Sens : un faux-ami intéressant, puisque ça veut dire eau.
Ce mot est aussi utilisé en malais (c’est quasiment la même chose que l’indonésien)
Langue : russe.
Transcription : svat, svat’ja ou svatya ou svatia (selon les systèmes).
Prononciation : [svat], [ˈsvatʲjə].
Sens : « marieur » pour le premier, « marieuse » pour le deuxième, mais ces mots ont un deuxième sens qui est plus intéressant.
Imaginons un couple marié. Le père du mari est le сват du père de la femme, et inversement. La mère de la femme est la сватья de la mère du mari, et réciproquement.
Comment peut-on exprimer la relation entre les parents respectifs de personnes mariées en français ? Co-beau-père, co-belle-mère ? Ça sonne un peu bizarre, mais je ne vois rien de mieux.
Langue : slovaque.
Prononciation : [ˈpɔllɪtrɔu̯ka].
Sens : bouteille d’un demi-litre.
J’ai trouvé intéressant qu’il existe un mot pour exprimer ce concept. Il est composé de pol (« demi »), liter et des suffixes –ov et –ka (dont le sens est assez large). L’équivalent tchèque est půllitrovka. Google me renvoie aussi quelques résultats pour dvojlitrovka, qui signifie logiquement « bouteille de deux litres ».
Langue : finnois.
Prononciation : [ˈhæːˌyøˌɑie].
Sens : intention de nuit de noces.
Ce mot est probablement rarement utilisé, mais est fréquemment cité comme exemple de mot contenant plein de voyelles (sept consécutives à l’écrit). Il est composé de hää- (forme préfixée de häät, « mariage »), yö (« nuit ») et aie (« intention »).
Langue : mbabaram (langue aborigène d’Australie éteinte depuis 1972).
Sens : chien. Exactement comme en anglais. Si j’en crois Wikipédia, c’est une coïncidence.
Comme il existe des milliers de langues ayant des milliers de mots, les coïncidences de ce genre arrivent et elles sont parfois utilisées pour étayer des théories pseudo-linguistiques prétendant démontrer une origine commune entre des langues qui ne sont pas apparentées.
Par exemple, « qui » se dit ki en hongrois. Ou encore, haben en allemand et habere en latin veulent tous les deux dire « avoir », mais ils proviennent de racines indo-européennes différentes, bien que ces langues soient apparentées.
Langue : allemand.
Prononciation : [bɛˈzeː].
Sens : meringue.
Ce mot vient évidemment du français, mais je ne sais vraiment pas comment il a pu être emprunté avec un sens qui n’a sans aucun rapport.
Langues : slovaque et slovène.
Prononciation : [ˈslɔvɛŋka] (en slovaque, pour le slovène je n’ai pas trouvé).
Vous confondez la Slovaquie et la Slovénie ? Vous n’êtes pas seuls. Il faut dire que leurs langues n’aident pas : pour les Slovaques, une Slovenka est une femme slovaque, alors qu’en slovène c’est une femme slovène. Heureusement que le slovince n’est plus parlé et que la Slavonie n’est pas indépendante.
Pour que vous ne confondiez plus, voici un petit tableau comparant des mots de ces deux langues.
Français | Slovaque | Slovène |
---|---|---|
Slovaquie | Slovensko | Slovaška |
un Slovaque | Slovák | Slovak |
une Slovaque | Slovenka | Slovakinja |
slovaque (adjectif) | slovenský | slovaški |
slovaque (langue) | slovenčina | slovaščina |
en slovaque | (po) slovensky | slovaško |
Slovénie | Slovinsko | Slovenija |
un Slovène | Slovinec | Slovenec |
une Slovène | Slovinka | Slovenka |
slovène (adjectif) | slovinský | slovenski |
slovène (langue) | slovinčina | slovenščina |
en slovène | (po) slovinsky | slovensko |
un Slave | Slovan | Slovan |
une Slave | Slovanka | Slovanka |
slave (adjectif) | slovanský | slovanski |
Langue : anglais.
Prononciation : [slʌʃ].
Sens : neige à moitié fondue.
Là où l’anglais a un mot d’une syllabe pour exprimer ce concept, en français je ne vois rien de mieux que « neige à moitié fondue ».
Slush est apparemment utilisé par les Québécois francophones, et parfois orthographié « sloche ». L’Office québécois de la langue française recommande d’utiliser à la place « gadoue », mot qui n’est pour moi qu’un synonyme familier de « boue ».
Le Wiktionnaire mentionne également le terme « broyot » qui serait utilisé dans certaines régions de Suisse.
Langue : hongrois.
Prononciation : [ˈtroːpuʃiɟymølt͡ʃiːzyː].
Sens : au goût de fruits tropicaux.
J’ai vu ce mot sur une boîte de thé en Hongrie, et je me suis dit « Qu’est-ce que c’est que cette horreur ? » En fait, ce mot n’est pas si terrible si on le décompose. Il est constitué des éléments suivants :
Il est possible que l’orthographe de ce mot ne soit pas correcte : un Hongrois à qui j’ai demandé ce que ça voulait dire m’a dit qu’il n’était pas bien écrit parce qu’on doit mettre un tiret dans les mots composés à partir d’une certain nombre de syllabes.
Langues : bulgare, macédonien, serbo-croate, ukrainien.
Transcription : godina (bulgare, macédonien, serbo-croate), hodyna (ukrainien).
Prononciation : écouter.
Sens : en bulgare, en macédonien et en serbo-croate, ça veut dire année. En ukrainien, ça veut dire… heure.
Ce mot existe aussi en russe ; il signifie « époque » ou « année » en registre littéraire (le mot normal pour « année » est год, god).
On trouve aussi godzina en polonais et hodina en tchèque et slovaque, qui signifient aussi « heure ».
Les langues slaves sont pleines de ce genre de faux-amis : le dernier que j’ai appris est запоминать (zapominat’) qui signifie « mémoriser, retenir » en russe alors que zapomínat veut dire « oublier » en tchèque.